Sermon du vendredi 05 novembre 2021, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :
Décrivant les qualités des croyants dans le Saint Coran, Allah déclare qu’ils dépensent de leurs biens purs dans Sa voie afin de mériter Son plaisir.
Dans certains [versets] Allah parle de dépenses de biens, affirmant que les croyants sacrifient les leurs. Ailleurs, Dieu attire [leur] attention sur l’aumône et les encourage à en faire. Dans d’autres [endroits], Il parle de la Zakat.
Dieu explique aussi comment et où dépenser la somme contribuée et sacrifiée. Les communautés divines dépensent leurs biens afin de les purifier et afin de mériter le plaisir et les faveurs divines. Le système de sacrifice financier existe aussi au sein de la Jama’at. Les membres de la Jama’at savent qu’il s’agit d’un commandement divin et comment sont dépensées les sommes qu’ils offrent.
La mission du Messie Promis (a.s.) était d’établir l’unicité de Dieu dans le monde et de faire flotter le drapeau de l’islam et du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) dans le monde. Cette tâche n’est pas ordinaire : elle est d’une grande envergure. Il faudra transmettre ce message dans le monde ; et pour ce faire, on aura besoin d’argent. Par la grâce de Dieu, les membres de la Jama’at, comprennent qu’ils doivent dépenser cette somme dans la voie de Dieu et tentent de fournir ces fonds. Les ahmadis, dispersés dans le monde entier, offrent des exemples de sacrifices financiers qui font que l’on est convaincu plus que jamais que le Messie Promis (a.s.) est bel et bien cet envoyé divin qui, durant les derniers temps, répandra les beaux enseignements de l’islam. Si les opposants examinent attentivement ce seul signe et se débarrassent le cœur de leur animosité et font preuve d’équité, ce signe de la véridicité de l’Ahmadiyya pourra à lui seul débarrasser leur cœur de toute opposition injustifiée. Mais leurs cœurs sont plus durs que des pierres, en particulier ceux des prétendus oulémas (érudits). Or, leur cas est entre les mains de Dieu. Comme je l’ai dit, les ahmadis dépensent leurs richesses pour la cause de Dieu en pensant qu’ils doivent aider à accomplir la mission du Messie Promis (a.s.) et pour faire flotter le drapeau du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) dans le monde. En effet, Allah a promis aux croyants qu’Il retournera au centuple tout bien qu’ils dépensent dans Sa voie. Mais il existe beaucoup d’ahmadis qui ont pour objectif le plaisir de Dieu. S’ils reçoivent quelque bénéfice mondain, ils considèrent cela comme la grâce d’Allah. Ils pensent s’attirer le plaisir d’Allah en consentant à des sacrifices et d’embellir ainsi leur vie dans l’Au-delà.
La Jama’at Ahmadiyya n’est pas une communauté de milliardaires : sa majorité est composée de pauvres ou de gens de la classe moyenne mais qui sont, en dépit de cela, imbus d’un esprit de sacrifice. Nous nous efforçons de participer dans la renaissance de l’islam. Or, même les maigres sacrifices sont agréés par Allah et portent des fruits valant des millions de livres sterling.
En somme, l’agrément de Dieu est la chose essentielle. Par la grâce de Dieu, quand la Jama’at entame un travail avec ses ressources limitées, Dieu le bénit d’une telle manière que les autres pensent que les ahmadis ont dû dépenser des millions de livres sur cette besogne. Mais ils ignorent qu’il s’agit d’argent de personnes pauvres qui sont bénies par Allah ; et qu’en conséquence nos moindres actions prennent de l’ampleur.
Je voudrais également ajouter ici que lorsque la Jama’at grandit, des gens ayant différentes pensées et qui sont, notamment, moins formés, s’y joignent. Certains anciens ahmadis, en raison de leur manque de Tarbiyyat, entretiennent des pensées curieuses : ils les étalent à la maison et [qui plus est] devant les enfants. Des questions commencent à surgir dans l’esprit des enfants : et ils demandent pourquoi et pour quelles raisons nous contribuons dans les fonds de la Jama’at.
Il incombe, de prime abord, aux titulaires de postes de dissiper les doutes des cœurs des gens grâce à leurs attitudes et leurs actions. Il faut créer la confiance dans les cœurs des gens. Il leur faut comprendre le but particulier pour lesquels ils contribuent et que leurs cotisations sont dépensés à cet effet. Expliquez-leur avec amour ce qu’est l’importance du sacrifice financier ; quelle est l’importance de cela aux yeux de Dieu et comment, en retour de leur sacrifice financier, ils obtiennent le plaisir de Dieu. Il faut leur expliquer ensuite où ces sommes sont dépensées : on les dépense pour diffuser le message de l’islam, pour faire tourner notre chaîne de télévision. Tout cela coûte cher. On publie aussi des livres et le Saint Coran. On dépense ces sommes pour l’éducation des enfants pauvres. On en dépense pour nourrir les affamés. On les dépense pour la formation des missionnaires et pour la prédication, pour construire des mosquées et dans beaucoup d’autres domaines.
Je n’ai pas dit cela parce que beaucoup de gens posent des questions à ce propos – que Dieu nous en protège. J’explique cela parce que quand la Jama’at grandit, ceux qui répandent le mal et font des insinuations sataniques s’y joignent aussi : ils tentent de fomenter des troubles et essaient de susciter la suspicion dans les esprits de ceux qui n’ont pas reçu une bonne formation morale. Par la grâce de Dieu, les membres de la Jama’at sont fermes dans leurs convictions et ils savent qu’on a besoin d’argent pour faire fonctionner le système de la Jama’at. D’ailleurs Allah nous enjoint de dépenser dans sa voie.
Il existe d’innombrables exemples au sein de la Jama’at de gens qui dépensent pour le plaisir d’Allah même s’ils ne possèdent rien. Ils le font d’une manière ou d’une autre. Allah ne laisse pas partir à la perdition de tels sacrifices. Selon Sa promesse, Il pourvoit à leurs besoins de là où ils ne s’y attendent pas.
Allah honore également Sa promesse de cette manière. Les ahmadis ne font pas que le lire dans le Saint Coran : ils le voient également s’accomplir aujourd’hui. Ils écrivent leurs expériences à ce sujet. Je vais en présenter des exemples. Il ne s’agit pas de vieilles histoires de personnes vivant aux temps anciens. Grâce à ces expériences, aujourd’hui encore Allah renforce la foi des croyants et pas uniquement ceux qui ont reçu la grâce d’Allah directement mais aussi la foi de leurs proches. Ils comprennent également le sens de ce sacrifice financier en raison de ces expériences et ils tentent eux aussi d’augmenter leurs sacrifices afin qu’ils méritent le plaisir d’Allah.
Comme je l’ai dit, je vais présenter quelques exemples sur la manière dont Allah bénit ces gens qui m’écrivent au sujet de leurs sacrifices.
Voici un exemple venant de la Guinée-Conakry. Le missionnaire-en-charge déclare qu’il a cité certains des événements inspirants tirés de mon sermon sur le Tahrik-e-Jadid à la Jama’at et a dit aux membres qu’il leur incombe, à eux aussi, de montrer pareils exemples. Une femme du nom de Maymouna l’a appelé et a relaté qu’elle n’avait pas d’argent pour les dépenses du ménage et que son mari était sorti de la ville pour son travail. Or, après les prières du vendredi, son père lui a fait un cadeau de 100 000 francs guinéens. Elle se demandait si elle devait l’utiliser pour ses contributions ou l’utiliser pour les dépenses du ménage. « Puis j’ai prié et offert la moitié de la somme, soit cinquante mille francs, dans le fond Tahrik-e-Jadid. Moins de vingt-quatre heures plus tard, Allah m’a miraculeusement offert 300 000 francs que je n’espérais même pas recevoir. J’ai remercié Allah de m’avoir permis de prendre la bonne décision et j’ai beaucoup grandi dans ma foi. »
La présidente d’un Majlis du Canada relate : « Le secrétaire du Tahrik-i-Jadid nous a encouragés de compléter nos promesses. Le montant total des arriérés des membres non-payants était un petit montant (pour ce pays) soit 325 dollars. Je me suis dit que j’offrirai cette somme de ma part. Mais quand j’ai regardé mon compte bancaire il n’y avait pas d’argent voire je devais trois dollars que j’avais dépensés. Mais le lendemain, quand j’ai vérifié mon compte, à ma grande surprise, j’avais un peu plus de 3 000 dollars sur mon compte. C’était une somme qui était bloquée depuis longtemps et je n’avais aucun espoir de recevoir. Lorsqu’Allah a vu mon intention de payer cette somme, Dieu m’en a offert les moyens et sur-le-champ j’ai trouvé la somme qui était bloquée depuis longtemps. »
Shaheen de l’Afrique du Sud relate : « J’avais offert la moitié du montant dans mon compte bancaire dans les fonds du Tahrik-i-Jadid. Il ne s’agissait pas un gros montant mais en pensant que nous étions le dernier mois de paiement du Tahrik-i-Jadid et que si je n’offrais pas cette somme tout de suite, je n’aurais pas l’opportunité de le faire. Mon père est venu me rendre visite le même jour et m’a dit qu’il m’a transféré une somme pour mes dépenses. La somme que mon père m’a offerte était vingt fois plus élevée que le montant versé dans le Tahrik-i-Jadid. J’ai contribué une partie de cette somme reçue de mon père. Je me suis dit que mes revenus avaient augmenté et qu’Allah m’avait offert de l’argent de là où je ne m’y attendais pas. Après la nouvelle contribution, le soir même, mon patron m’a offert un emploi à Dubaï. » Il l’a accepté et c’est ainsi qu’il a obtenu un très bon travail à l’étranger. Il déclare : « Ces deux incidents ne sont pas une coïncidence. Je suis sûr qu’il s’agit d’une grâce d’Allah découlant de mes sacrifices et de mes cotisations.
Un missionnaire en Australie relate qu’un membre de la Jama’at avait promis d’offrir une somme mais que sa situation financière n’était pas bonne. « Quand j’ai offert cette somme, dit-il, j’étais convaincu qu’Allah la multiplierait par cent, comme Il l’avait promis. »
Certains nourrissent en effet pareils pensées.
Il avait acheté un terrain dont il n’espérait pas qu’il augmenterait en valeur. Mais après avoir cotisé dans les fonds de la Jama’at, miraculeusement, le prix de ce terrain a multiplié par cent fois. Il est convaincu qu’Allah a accepté ce sacrifice financier et lui a accordé cette grâce. »
Le missionnaire du Kazakhstan relate que M. Ali Beg est un ahmadi de ce pays. Il a offert dix mille Tenge, la devise locale, dans le fond Tahrik-i-Jadid. Il relate : « Je suis parti au travail. Après quelques jours, un cadre supérieur de l’entreprise m’a appelé et m’a dit que nous avions réalisé beaucoup de bénéfices cette fois-ci, et qu’ils avaient décidé d’offrir un bonus de 100 000 à trois personnes pour avoir fait du bon travail. Allah m’a donné dix fois plus suite à cette cotisation. Je n’avais aucun espoir de recevoir cette somme. »
Un ahmadi de Birmingham au Royaume-Uni déclare : « J’ai juré allégeance (à l’Ahmadiyya) avec ma famille en 2016. Avant l’allégeance, ma situation financière était très mauvaise et j’avais beaucoup de dettes. Quand je suis entré dans la Jama’at, j’ai commencé à cotiser selon mes moyens et parfois même plus. Durant les premiers jours de notre Bai’ah ma femme était partie placer un stand de prédication dans un programme scolaire. J’ai pris congé de mon travail pour m’occuper des enfants. J’allais perdre cent livres en raison de ce jour de congé. Notre situation financière à l’époque n’était pas bonne et c’était pour nous une somme importante. En tout cas, j’ai pris un congé en pensant qu’il s’agissait d’un travail pour la cause d’Allah, le Tout-Puissant, et qu’il fallait consentir à des sacrifices. Mais Allah m’avait réservé autre chose. Quand ma femme a terminé son travail et elle est rentrée à la maison, mon patron m’a appelé et m’a dit qu’il y avait un travail urgent et m’a demandé si je pouvais venir pour une heure. Je suis parti immédiatement et j’ai travaillé pour une heure et j’ai touché les cent livres pour toute la journée. Quand je suis rentré à la maison j’en ai informé ma femme. Nous étions tout deux de nouveaux ahmadis et pendant de nombreux jours, nous étions heureux de recevoir une récompense de la part d’Allah ; et nous avons continué à en remercier Allah.
Le Wakil-ul-MalTahrik-i-Jadid de Qadian relate ceci. Il y a un ahmadi de la Jama’at Ahmadiyya du Kerala en Inde. Il s’agit d’une personne aisée : il est un très bon homme d’affaires et a une passion pour contribuer dans les fonds Tahrik-i-Jadid. Il offre tous les ans des sommes colossales. Il déclare que l’épidémie du Coronavirus avait affecté ses ressources financières qui n’étaient désormais plus suffisantes et qu’il n’était plus en mesure de contribuer des sommes importantes. Il avait cotisé dans les autres fonds à l’instar du Hissa Amad, mais il n’avait pas les moyens de faire davantage pour le Tahrik-i-Jadid. Il disait qu’Allah l’avait toujours aidé à contribuer dans le Tahrik-i-Jadid. En apparence, il semblait qu’il n’en aurait pas les moyens ; mais il avait confiance qu’Allah ferait en sorte qu’il puisse le faire. Deux jours avant la fin de l’année, il a présenté la somme d’un million de roupies dans le fonds Tahrik-i-Jadid. Le vendredi, lors de son sermon, le missionnaire a de nouveau attiré l’attention sur les cotisations dans le fonds du Tahrik-i-Jadid et leur a relaté quelques faits de mes anciens sermons. Il a été très impressionné et a offert environs un million huit cents milles au lieu d’un million. Il espère obtenir le contrat pour un projet gouvernemental. Il ajoute que s’il l’obtient, il contribuera encore davantage dans le fonds Tahrik-i-Jadid. »
Par la grâce d’Allah, même parmi la classe aisée des ahmadis, il existe ceux qui ont un esprit de sacrifice et ne cachent pas l’argent qu’ils reçoivent. Ils s’efforcent à en dépenser dans la voie de Dieu.
Habib, un missionnaire du Burkina Faso, relate l’incident de M. Seïdou, un membre de sa Jama’at. Il devait dix-sept cents francs CFA. Il ne restait que la dernière semaine pour ses contributions. Il a offert deux mille Francs CFA, une somme plus importante que ses arriérés. Il relate : « En moins d’une heure après le paiement de mes cotisations, une connaissance m’a envoyé dix mille francs – et dix mille francs de plus après une heure. Au téléphone il m’a dit qu’il m’a envoyé cette somme de vingt mille francs CFA comme cadeau. Jamais ce proche ne m’avait envoyé d’argent jusqu’à ce jour. C’est la première fois que j’ai offert deux mille francs pour [couvrir] les arriérés, et voici qu’Allah l’a augmenté à vingt mille en moins de deux heures. »
C’est de cette façon qu’Allah augmente la foi des gens.
Loungi est une région de la Sierra-Leone. M. Abdoullah, le Mou’allim de la région, déclare : « Pa James Kain Sahib est un membre âgé de la communauté. L’année dernière, il avait promis 25 000 leones pour le Tahrik-i-Jadid. Cette année-ci, il a promis 50 000 leones.
Or, il faisait face en même temps à des difficultés financières. Quand on a fait une annonce sur les paiements du Tahrik-i-Jadid il a demandé au missionnaire local combien il avait promis. Il était étonné d’entendre qu’il avait promis cinquante mille leones. Il a dit : « Cela est étonnant ! Je ne pourrai pas débourser cette somme… » On lui a dit qu’il avait lui-même fait cette promesse. Quoi qu’il en soit, il n’a rien ajouté. Il s’est présenté pour la réunion des Ansâr la semaine suivante et a dit qu’il disposait de 60 000 leones. « J’ai laissé 20 000 à la maison et j’ai apporté 40 000 à contribuer dans le Tahrik-i-Jadid. Et je n’ai même pas de quoi pour rentrer. »
Le missionnaire lui a dit qu’il a consenti à un sacrifice et qu’Allah prendra soin de lui. Il rentrait chez lui à pied et en cours de route il a rencontré une vieille connaissance, [qu’il n’avait pas vu] depuis un long moment. Ils se sont parlé et l’ami lui a offert 30 000 leones en partant.
Le vieil ahmadi déclare qu’il s’est rendu chez une vieille dame qu’il connaissait pour se renseigner sur sa santé. Quand il était sur le point de partir de chez elle, celle-ci lui a offert dix mille leones et lui a demandé de les utiliser pour ses frais de voyage. Cet ahmadi relate que c’est ainsi qu’Allah lui a rendu l’argent qu’il avait offert. Et il a pu honorer sa promesse de cinquante mille.
Il ajoute qu’Allah lui a accordé une autre grâce. Un proche qui était à l’étranger lui a dit au téléphone qu’il ne l’avait pas contacté depuis longtemps et il lui envoyait quatre cents milles leones en cadeau. Il ne lui a pas seulement offert un montant égal : Allah l’a multiplié par dix. « C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de faire des sacrifices et ma foi a également augmenté », a dit cette personne.
Le missionnaire d’un village de la région de Boke de la Guinée-Conakry relate qu’il avait organisé la semaine du Tahrik-i-Jadid pour encourager les cotisations. Il a attiré l’attention des membres dans son sermon du vendredi et a visité des maisons individuelles. M. Jibril est un ahmadi sincère : il est charpentier de profession. Le missionnaire l’a visité et l’a encouragé à cotiser dans le fonds du Tahrik-i-Jadid. M. Jibril a déclaré : « J’avais gardé vingt mille francs pour les dépenses d’aujourd’hui. J’offre le tout dans le fonds Tahrik-i-Jadid. Nous n’avons rien, mais je prie qu’Allah acceptera notre sacrifice. »
Jibril explique qu’il avait construit un lit en bois qu’il tentait de vendre depuis les trois derniers mois : mais il n’arrivait pas à trouver d’acheteur. Peu de temps après, le paiement de ses cotisations, une personne lui a acheté le lit au prix d’un million cinq cents milles francs.
Jibril a immédiatement appelé notre missionnaire et lui a dit : « Allah a non seulement accepté notre sacrifice mais l’a multiplié au centuple et nous l’a rendu. » Il a aussi raconté cela à ses amis afin de renforcer leur foi.
Munir Hussain est un missionnaire de Freetown en Sierra Leone. Il relate que Sufi Songo est un étudiant ahmadi et qu’il loge à la mosquée dans le cadre de ses études. Il a entendu mon précédent sermon, soit l’enregistrement ou peut-être celui de l’année dernière sur le Tahrik-i-Jadid dans lequel j’avais mentionné les gens qui avaient fait des sacrifices financiers. Sufi Songo a déclaré : « J’ai écouté tout le sermon avec beaucoup d’attention ; et la passion est née en moi pour participer à ces sacrifices financiers. Mais le problème est que je suis étudiant et je n’ai pas d’emploi. J’arrive difficilement à couvrir mes frais d’études. Mais, malgré toutes ces difficultés, j’étais très agité. J’ai promis la somme d’un demi-million de leones au secrétaire Tahrik-i-Jadid : une somme qui était très difficile pour moi. Après cela, j’étais un peu inquiet de pouvoir cotiser cette somme et j’ai commencé à prier jour et nuit qu’Allah m’offre les moyens pour que je puisse accomplir ma promesse. Quelques jours plus tard, un parent à moi a amené son fils pour l’inscrire dans une école ahmadie. J’ai parlé au directeur de l’école et il a admis l’enfant. Le père de l’enfant m’a donné cent mille leones et m’a dit que cette somme sera utile pour ma nourriture. Ce jour-là je n’avais rien à manger mais j’ai tout offert dans le fond Tahrik-i-Jadid pour respecter une partie de la promesse. Quelques jours plus tard, j’ai reçu un appel d’un numéro inconnu et on m’offrait un travail avec un très bon salaire. On m’a demandé si j’étais prêt à le faire. J’ai immédiatement accepté ; et par la grâce d’Allah, j’ai reçu un million de leones de ce travail et j’ai immédiatement complété ma promesse du Tahrik-i-Jadid. »
Le missionnaire en charge du Gabon relate que M. Isa Dinda est un nouveau converti. Il relate : « Avant ma Bai’ah et mes cotisations, parfois je ne travaillais pas pendant une ou deux semaines. Maintenant, depuis que je contribue régulièrement, j’ai du travail presque quotidiennement. »
Isa vient de très loin pour payer ses cotisations. Voire ses frais de taxi sont autant que ses cotisations. Ils ont pris les dispositions à présent pour qu’il puisse faire ses paiements de la maison au lieu de faire des doubles dépenses.
Mme Fajar est une femme de la Jordanie. Elle relate : « Cela fait 22 ans que je suis entrée dans l’Ahmadiyya. Depuis que je suis devenu ahmadie, j’ai constaté que chaque fois que j’ai l’intention de faire un don, Allah m’aide de l’invisible et m’envoie la somme nécessaire. Parfois, je reçois exactement la même somme que j’ai l’intention d’offrir. » Ceci est une bénédiction de la Jama’at. Elle ajoute : « J’ai fais des études en génie. Si je trouve du travail à la maison, je le fais. J’ai l’habitude de ne pas prendre d’argent à mon mari pour les cotisations car souvent il est réticent à offrir. Je contribue de mes gains personnels. Cette année je croyais avoir contribué dans le fonds du Tahrik-i-Jadid. Mais en fait j’avais oublié [de le faire]. Et quand on m’a fait un rappel, je n’avais pas un seul dinar. Je me demandais comment offrir cette somme, quand une étudiante est venue me voir pour que je lui fasse des cours. Et par la grâce d’Allah, grâce à ses paiements, je pourrais cotiser dans le fonds du Tahrik-i-Jadid et il me restera une somme supplémentaire. »
Boko Badala est une Jama’at du Burkina Faso. Son président relate : « Quelques amis qui ne sont pas ahmadis m’ont dit : « Nous sommes surpris de voir vos récoltes, parce que nous vous avons vu passer plus de temps à construire l’école de la Jama’at tandis qu’il n’y avait personne pour s’occuper de vos champs. Mais en dépit de cela, vos récoltes sont meilleures que les nôtres. Nous avons consacré tout notre temps à nos terres, mais nos récoltes n’ont pas été aussi bonnes que les vôtres. » Le président lui a expliqué qu’ils avaient accompli ce travail bénévole pour la cause d’Allah et pour la Jama’at : « Tout en consacrant du temps à l’école, nous avons également prié qu’Allah protège nos récoltes parce que nous avions placé notre confiance en lui. Allah a exaucé nos prières et notre récolte a été bonne. Nous avons également pu payer nos cotisations en conséquence. »
Les enfants aussi sont conscients du sacrifice. Il s’agit des enfants vivant dans des pays sous-développés. Ils possèdent une telle compréhension du sacrifice que l’on ne voit même pas cela chez les enfants des pays développés. Hussain Yusuf, un missionnaire au Zanzibar, relate que des enfants jouaient à l’extérieur de la mosquée. Un vieil homme est passé et il a offert aux enfants 1400 shillings pour s’acheter des bonbons. Les enfants ont apporté l’argent à un commerçant ahmadi et ont échangé cette somme contre des pièces pour en faire de la petite monnaie. Tous les enfants sont partis à la mosquée avec leurs pièces de monnaie. Ils avaient échangé des billets en pièces et au lieu d’acheter des bonbons, ils ont offert 100 shillings chacun comme cotisation et ont pris leurs reçus tout heureux. Le commerçant ahmadi a été étonné quand il a découvert que les enfants avaient échangé leur argent afin de payer leur cotisation.
Incha Allah, ce sont ces enfants qui deviendront les fondements solides de la Jama’at Ahmadiyya.
Voici un autre récit surprenant des sacrifices faits par des enfants qui nous vient aussi de la Tanzanie. Le Mou’allim du Samoa explique que trois enfants étudient en quatrième année et assistent régulièrement aux cours de formation de la mosquée. Les familles des trois enfants sont pauvres. Ils n’ont aucune source permanente de revenus. Or, depuis le mois dernier, ils se font concurrence dans leurs contributions pour le Tahrik-i-Jadid. Chacun d’entre eux apportait ses cotisations et tentait d’offrir tout ce qu’il avait. Untel avait offert cinq cent, un autre quatre cent ou sept cents shillings. Le Mou’allim déclare : « Je leur ai demandé d’où ils obtenaient cet argent. L’un a dit qu’il aide sa mère à couper du bois dans la forêt et qu’il garde son argent de poche pour contribuer dans le Tahrik-i-Jadid. Depuis qu’il cotise dans le Tahrik-i-Jadid, il trouve immédiatement des clients pour le bois et ne subit pas de pertes. Le deuxième enfant de dire qu’il déduisait également ses cotisations de son argent de poche. Le troisième enfant a dit qu’il y a des arbres fruitiers tout près de chez lui. Parfois, il vend le surplus des fruits et il paie ses cotisations de l’argent obtenu de la vente. Ces trois enfants ont expliqué comment ils ressentent une grande sérénité après avoir cotisé dans les fonds de la Jama’at.
Qu’Allah augmente la foi et la sincérité de ces enfants ! Telle est la foi dont jouissent nos enfants.
Le missionnaire en charge du Belize présente un autre exemple : celui d’un enfant d’un autre coin du monde. Nous partons d’un coin du monde à un autre, mais les pensées sont identiques. Un jeune de 14 ans du Belize a fait don de toutes ses économies pour la construction de la mosquée. Il a également offert un bel exemple de sacrifice dans le fond du Tahrik-i-Jadid. L’enfant est très pauvre ; il appartient en effet à une famille très modeste. Son père parvient à peine à joindre les deux bouts. Lorsque le missionnaire a expliqué l’importance du Tahrik-i-Jadid, l’enfant a présenté un dollar et a dit qu’il venait de sa famille. Le missionnaire était très heureux parce qu’il s’agissait d’un grand sacrifice eu égard à sa situation financière. L’enfant, qui s’appelle Danial, a déclaré qu’il ne fallait pas inscrire son nom car il avait fait ce don au nom de sa famille. Il a promis d’offrir sa part plus tard. Le lendemain il a offert dix dollars de plus et a déclaré : « Je suis sûr et certain qu’Allah nous accordera Sa grâce. »
Il a offert cette somme de sa part.
Voici un autre récit démontrant comment Allah crée l’esprit de sacrifice dans le cœur des nouveaux venus et comment Il les récompense.
Noureddin est un Marocain. Il déclare : « J’ai commencé à participer dans des sacrifices financiers après avoir prêté le serment d’allégeance en 2017. À cette époque, mes revenus étaient très maigres. Un jour, j’ai entendu le sermon du Calife sur le site de la Jama’atdans lequel il parlait des sacrifices financiers des Compagnons du Messie Promis (a.s.) et des autres ahmadis. Ceci a créé une passion en moi et quelques jours plus tard, j’ai dit au président de la Jama’at du Maroc que je voulais me joindre au système d’Al-Wassiyyah. Il m’en a expliqué les conditions et les devoirs ; cela m’a rendu plus enthousiaste encore et j’ai fait la Wassiyyah. Puis, quelques mois plus tard, ma situation s’est améliorée et j’ai trouvé un emploi bien rémunéré dans une entreprise.
Je travaille maintenant dans la même entreprise en tant que directeur dans une autre ville. Mon salaire a triplé en seulement trois ans. La confiance de l’entreprise en moi a grandi au point que lorsque j’ai déménagé de la capitale vers une autre ville, le responsable m’a dit : « Y a-t-il un autre ahmadi qui travaille comme vous et qui cherche un emploi ? » En entendant cela, j’ai eu les larmes aux yeux. J’ai parlé à un ami ahmadi de ma ville et il a obtenu le poste. Lui aussi a été nommé directeur. Ma famille mettait de la pression sur moi en raison de mes cotisations et certains proches me ridiculisaient ; mais Dieu merci, je n’ai jamais rencontré de difficultés financières dues à mes cotisations. »
Le missionnaire de Perth, en Australie, écrit : « Un jeune n’avait pas encore contribué dans le fonds Tahrik-i-Jadid cette année. Quand on l’a encouragé à le faire, il a dit qu’il n’avait pas trouvé d’emploi en raison de l’épidémie du Coronavirus. Il rencontrait des difficultés financières. Mais quand je l’ai rencontré à nouveau quelques jours plus tard, il m’a dit qu’il avait vendu certains articles ménagers pour payer sa cotisation. Il ajoute : « Quelques jours après, j’ai obtenu quatre nouveaux contrats et j’ai également obtenu un nouvel emploi rémunéré dont le revenu était plus élevé que le précédent. C’est la grâce d’Allah. J’avais fait don de mes biens ménagers et Allah m’a immédiatement récompensé. »
Le secrétaire du Tahrik-i-Jadid d’une autre ville du sud de l’Australie relate qu’un ahmadi sincère avait des arriérés dans le fond Tahrik-i-Jadid. Quand on lui a fait un rappel il a déclaré : « J’ai mis ma maison en vente. Je ferai le paiement dès que la maison sera vendue. » Deux jours plus tard, il a informé le missionnaire que par la grâce d’Allah il avait vendu sa maison en faisant un profit inattendu et il était sûr que cela était dû à la promesse du paiement. Par la suite il a cotisé six fois plus que sa promesse dans le fonds du Tahrik-i-Jadid.
Quand Allah accorde des profits matériels, cela attire l’attention d’un ahmadi que ce n’était pas dû à ses atouts, mais le résultat d’un sacrifice. Personne, hormis un ahmadi, ne peut avoir cette pensée.
Le missionnaire en Argentine déclare : « J’ai écrit un article pour attirer l’attention sur le sacrifice financier, et j’ai cité des parties du sermon du Calife disant qu’on doit informer les nouveaux convertis qu’il est nécessaire de faire des sacrifices financiers. C’est d’ailleurs grâce au sacrifice des contributeurs dans le fonds du Tahrik-i-Jadid qu’ils ont reçu ce message de l’Ahmadiyya. De ce fait, ces nouveaux convertis doivent également s’y joindre afin d’embellir leur vie et transmettre ce message aux autres. »
Le missionnaire a cité cette partie de mon sermon et l’a publié.
Il ajoute : « Quand j’ai envoyé cet article aux membres de la Jama’at, Anas Ezekiel m’a contacté et m’a dit qu’il voulait venir à la mission pour contribuer dans le fonds du Tahrik-i-Jadid. Après la sortie scolaire, et malgré la chaleur torride, il est arrivé au centre par bus, ayant voyagé pendant plus d’une heure, et il a présenté un millier de pesos argentins pour le Tahrik-i-Jadid. J’étais très surpris, car sa situation financière n’était pas bonne et d’ailleurs il est encore étudiant. Il n’a pas de source de revenu particulier. La situation financière de la famille n’est pas très bonne non plus. » Il ajoute : « En raison d’un manque d’argent, il n’avait pas déjeuné. Lorsque je lui ai demandé la raison de son sacrifice, il a déclaré : « Une parole du Calife avait grandement impacté mon cœur. Il avait déclaré que les nouveaux convertis doivent également participer car ils ont reçu le message de l’Ahmadiyya grâce au Tahrik-i-Jadid. Le même jour où j’ai lu ces paroles, j’avais également lu ce verset coranique qui enjoignait de ne pas considérer les martyrs et leurs sacrifices comme morts, mais qu’ils demeureront toujours vivants. » Il a ajouté : « J’ai donc également souhaité faire un sacrifice dont les bénéfices et les résultats se perpétueront après ma mort. Les membres de ma famille sont tous non-musulmans, et ils m’avaient offert une somme d’argent le jour de mon anniversaire. J’avais donc offert pour le Tahrik-i-Jadid tout ce qu’il m’en restait afin que cette somme permette de transmettre le message de l’Ahmadiyya aux autres, comme il m’a été transmis. »
Voici le changement qui s’opère chez les gens après l’acceptation de l’Ahmadiyya.
Qu’il s’agisse de nouveaux ou d’anciens ahmadis, lorsqu’ils apprennent comment et où la Communauté Ahmadiyya dépense l’argent, cela a un impact fort sur eux. Les Jama’ats qui font moins d’effort à cet égard doivent en faire plus, et si elles expliquent les objectifs et l’importance (du Tahrik-i-Jadid), les cotisations pourront augmenter.
Voici un récit du Libéria. Un Mou’allim local, qui se prénomme Murtaza, fait partie d’une Jama’at où la majorité des gens sont des nouveaux convertis : ils étaient chrétiens avant d’embrasser l’islam. Il relate qu’il était allé visiter l’une de ses Jama’ats dans le cadre d’une campagne pour le Tahrik-i-Jadid. Il était arrivé dans le village au cours de l’après-midi. La majorité des gens était aux champs. Il a informé ceux présents qu’il passerait la nuit là-bas et qu’il ne partirait pas tant que tous les membres n’avaient pas participé à ce fond béni. Le soir, lorsqu’ils étaient tous rentrés au village, il a présenté le contexte du fond béni du Tahrik-i-Jadid ainsi que son importance, et a invité tout le monde à y contribuer. Par la grâce d’Allah, hommes et femmes y ont participé pleinement. Le lendemain, lorsqu’il était sur le point de partir, quelqu’un l’a informé qu’il y avait un certain Alfonso qui vit depuis deux mois à l’extérieur dans ses champs et qui n’a pas participé dans le Tahrik-i-Jadid, et a ajouté : « Vous ne pouvez pas le rejoindre car ses champs sont très éloignés ; et de plus, en raison des pluies, le chemin est bloqué. » Le Mou’allim de répondre qu’il le rencontrerait afin que tous les membres de cette Jama’at puissent participer dans ce fond béni. Les membres avaient tenté de l’en dissuader, mais il avait insisté pour s’y rendre ; et quelques membres l’y ont donc accompagné. Après deux heures et de demi de marche, ils ont rejoint Alfonso : il était étonné et très content à la fois. Il a aussitôt cotisé pour le Tahrik-i-Jadid. La femme et les enfants d’Alfonso habitaient avec lui. Son épouse n’avait pas encore accepté l’Ahmadiyya. En voyant toute cette scène, elle a déclaré : « Je suis très impressionnée par l’enthousiasme avec lequel les ahmadis servent leur religion, je souhaite donc également faire partie de cette communauté avec mes enfants. » Ainsi, à travers cette bénédiction, une famille entière a eu l’opportunité de rejoindre l’Ahmadiyya.
Voici un récit comment les gens comprennent l’importance du sacrifice financier après avoir fait la Bai’ah.
Un missionnaire du Mali relate qu’un certain Seïdou habite dans sa région. Un jour il s’est rendu à la mission Ahmadiyya de Keita et il a payé sa cotisation de Tahrik-i-Jadid en disant : « L’année tirait à sa fin et j’étais inquiet. J’ai donc demandé à Dieu qu’il me donne la capacité de cotiser à la hauteur de la promesse que j’avais faite. Aujourd’hui, Dieu m’en a donné la capacité et je suis venu ici. » Il était handicapé d’une jambe. On lui a demandé : « Pourquoi vous êtes-vous déplacé ? Nous aurions pu venir nous-mêmes. » Il a répondu avec joie : « J’ai accepté l’Imam Mahdi et en dépit de mon handicap, je me considère mieux portant que des personnes qui sont en pleine santé ; et par la grâce d’Allah, je me soucie de ma religion et peut-être le fait que j’aie voyagé jusqu’ici dans cet état, en marchant pour la propagation de la religion d’Allah, sera accepté par Lui, et ce sera la raison de mon salut. »
Un missionnaire du Bénin écrit : « Un Mou’allim qui se prénomme Motowoma a relaté qu’il s’était rendu dans une Jama’at locale dont le président, M. Ismail, lui a dit qu’ils sont musulmans depuis longtemps et qu’ils ont fait des sacrifices financiers et ont cotisé dans la voie d’Allah chaque année ; et es sommes étaient remises à leur imam. Il a ajouté : « Nous passons notre première année au sein de la Communauté Ahmadiyya, et c’est la première fois que nous offrons nos sacrifices financiers à la Communauté Ahmadiyya. Dans le passé, tout ce que nous donnions à notre imam était pour ses dépenses. Nous avons demandé au missionnaire de la Communauté Ahmadiyya comment la somme récoltée à partir des sacrifices financiers était dépensée. Nous ignorions qu’elle était dépensée de façon si noble. La communauté ne gaspille pas ces petites sommes : elle les utilise pour toutes sortes d’œuvres bénéfiques à l’humanité et pour la propagation de l’islam. Une personne qui ne cotise que quelques francs en obtient une grande récompense. En comprenant la philosophie de ce sacrifice, nous avons cotisé dans le fond Tahrik-i-Jadid. Nous n’avons ressenti aucune difficulté financière cette année-ci et nous n’avons même pas dû dépenser sur la santé de nos enfants comme dans le passé. Un plus grand nombre de fidèles est présent pour les Salats et Allah s’est occupé de notre protection. Par la grâce d’Allah, cette fois-ci, après notre sacrifice financier, nous sommes plus sereins et rassurés que notre sacrifice ne sera pas vain. »
D’aucuns disent que ceux qui habitent dans les régions éloignées d’Afrique sont illettrés et ne réfléchissent pas. Or, pareilles réflexions, d’une telle profondeur et d’une telle noblesse, ne traversent même pas l’esprit de certaines personnes très éduquées. Voyez comment il a tout expliqué et jusqu’à quel point il avait compris le sens du sacrifice financier. Ceci est la révolution produite chez les gens après leur Bai’ah.
Qu’Allah permette à chacun d’entre nous de faire des sacrifices pour la propagation de l’islam, et qu’Il nous permette de faire des sacrifices avec nos revenus purs. Qu’Allah accepte nos sacrifices et qu’Il soit satisfait de nous.
Maintenant je vais annoncer la nouvelle année du Tahrik-i-Jadid et présenter quelques données à ce propos. Par la grâce d’Allah, la 87e année s’est terminée le 31 octobre et la 88e année a déjà débuté. Par la grâce d’Allah, la communauté a eu l’occasion de présenter un sacrifice financier de 15,3 millions de livres sterling [cette année-ci], soit 842 000 livres sterling de plus que l’année dernière.
De toutes les Jama’ats du monde, l’Allemagne s’est classée première de loin cette année-ci. La situation financière au Pakistan demeure désastreuse, mais les membres ne cessent d’augmenter leurs sacrifices. Priez pour eux. En sus de cela, ils sont victimes de bien d’autres malheurs. Au quotidien, on intente des procès et des poursuites judiciaires contre tel ou tel [ahmadi] et l’État use de la loi au maximum pour les réprimer et les harceler. Qu’Allah le Tout-Puissant mette fin à tous leurs soucis et leur permette d’exercer librement toutes leurs activités ; qu’ils puissent tenir leurs Ijtima’at et leurs rassemblements annuels et être en mesure de présenter leurs sacrifices ouvertement. Ils ne présenteront pas bien sûr eux-mêmes leurs sacrifices mais nous pourrons [tout au moins] les mentionner. Or en raison de certaines contraintes, il n’est même pas possible de mentionner certains de leurs sacrifices.
Comme je l’ai dit, l’Allemagne est première, suivie par le Royaume-Uni, puis des États-Unis en troisième position, le Canada en quatrième, un pays du Moyen-Orient en cinquième, l’Inde en sixième, l’Australie en septième, l’Indonésie en huitième position, le Ghana en neuvième et un autre pays du Moyen-Orient en dixième position. En termes de contribution globale des pays africains, le Ghana occupe la première place, suivi du Nigeria, du Burkina Faso, de la Tanzanie et de la Sierra Leone. J’ai déjà dit dans le passé que la Sierra Leone peut améliorer ses contributions : mais on n’y accorde pas l’attention requise. Si les gens sont informés de manière appropriée, ils consentiront à des sacrifices comme je l’ai présenté à la lumière des incidents. Ensuite viennent la Gambie, le Bénin, l’Ouganda, le Kenya et le Libéria. En termes d’augmentation des contributeurs, le Nigeria occupe la première position, puis la Gambie, le Sénégal, le Ghana, la Tanzanie, la Guinée Conakry, le Malawi, l’Ouganda, la Guinée Bissau, le Congo Kinshasa, le Burkina Faso et le Congo Brazzaville. La liste des grandes Jama’ats en dehors de l’Afrique où il y a eu une plus grande augmentation du nombre de participants est comme suit : l’Allemagne en premier, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Bangladesh et l’Ile Maurice. Par la grâce d’Allah, on cotise jusqu’à présent aux noms des membres du Daftar Awwal. Les dix premières Jama’ats d’Allemagne sont les suivantes : Rödermark, Neuss, Mahdi-Abad, Cologne, Rodgau, Nieda, Flörsheim, Pinneberg, Frankenthal et Osnabrück. Les Émirat locaux en Allemagne sont les suivants : Hambourg, Francfort, Gross-Gerau, Dietzenbach, Wiesbaden, Mörfelden, Riedstadt, Mannheim, Darmstadt, Russelheim. En termes de contributions dans le fonds Tahrik-i-Jadid du Pakistan, Lahore est en premier, suivi de Rabwah et de Karachi. En termes de districts, Islamabad est en tête de liste, suivi de Gujranwala, Sialkot, Umarkot, Multan, Toba Tek Singh, Mirpur Khas, Attock, Mirpur Azad Kashmir et Dera Ghazi Khan. La position des Jama’ats locales en ce qui concerne la contribution la plus élevée est la suivante : Amarat Defense Lahore, Amarat Gulshan Abad Karachi, Amarat Azizabad Karachi, Amarat Township Lahore, Amarat Model Town Lahore, Amarat Mughalpura Lahore, Amarat Dehli Gate Lahore, Amarat Clifton Karachi, la ville de Bahawalnagar et la ville de Hafizabad. Les positions des cinq premières régions du Royaume-Uni sont les suivantes : la mosquée Baitul Futuh, la mosquée Fazl est deuxième, suivie d’Islamabad, de Midlands et de Baitul Ehsan. Les dix premières plus grandes Jama’ats du Royaume-Uni, en termes de collecte totale, sont les suivantes : Farnham, Islamabad, South Cheam, Fazl Mosque, Worcester Park, Birmingham South, Walsall, Aldershot, Gillingham et Guildford. Les positions des Jama’ats des Etats-Unis en termes de contributions sont les suivantes : Maryland, Los Angeles, Detroit, Silicon Valley, Chicago, Seattle, Central Virginia, Oshkosh, Atlanta, Georgia, South Virginia, Houston, York puis Boston. En termes de contribution totale, les positions des Emirats locaux au Canada sont les suivantes : Vaughan, Peace Village et Calgary sont à niveau, puis Vancouver, Toronto West et ensuite Toronto. Les dix premières Jama’ats de l’Inde pour les contributions totales sont : Qadian est le premier, Coimbatore, Hyderabad, Karolay, Pathapiriyam, Kolkata, Bangalore, Kerang, Calicut et Melapalayam. Les dix premières provinces en termes de sacrifices consentis sont les suivantes : le Kerala est premier, suivi du Tamil Nadu, du Jammu Cachemire, du Karnataka, de Telangana, d’Odissa, du Pendjab, du Bengale, de Delhi, de Lakshadweep. Les dix meilleurs Jama’ats d’Australie sont les suivants : Melbourne Long Warren, Castle Hill, Marsden Park, Melbourne Berwick, Adelaïde South, Penrith, Perth, ACT Canberra, Parramatta et Adelaide West. C’étaient les premières Jama’ats de l’Australie. Qu’Allah le Tout-Puissant bénisse grandement les biens et les personnes de tous ceux qui ont consenti à des sacrifices.