Le début de la résistance française est apparu après l’appel du général de Gaulle depuis Londres via la radio.

Cet appel du général de Gaulle consistait à motiver les troupes et le peuple, malgré son absence dans le pays, contre l’occupation nazie.

Cette décision était donc une certaine prise de risque.

Car naturellement, à cette époque, faire le choix de s’opposer à l’Allemagne nazie sous une France occupée et sous le régime de Vichy était dangereux.

Mais d’un autre côté, c’était un des seuls moyens de se défendre et de protéger la France.

Il faut savoir que la résistance ne collaborait pas du tout avec le gouvernement français sous le régime de Vichy.

D’où le fait que cette organisation est considérée comme clandestine.

Par ailleurs, intégrer la résistance n’était pas une décision facile.

Car il faut savoir que dans la plupart des pays occupés par l’Allemagne, les populations ne souhaitaient que passer cette épreuve dans la plus grande discrétion pour ne pas mettre en danger leurs familles et eux-mêmes.

Ceci dit, parmi ces personnes, il y avait des individus qui décidaient tout de même de se battre pour leur pays.

La résistance était composée de citoyens de tous âges mais aussi de tous les milieux. Leur point commun était l’envie de se battre pour la liberté de leur pays, la France.

Il faut savoir que la résistance n’était pas une organisation comme les autres. Comme annoncé juste avant, c’est une organisation clandestine qui devait donc agir en cachette. De ce fait, à ses débuts en 1940, il n’y avait aucune structure au sein du groupe.

Heureusement, il y a eu du changement avec le temps car en 1943, cette organisation sans structure est devenue de plus en plus structurée grâce à son unification au sein d’un Conseil de la Résistance qui reconnaissait l’autorité du général de Gaulle.

Tout cela leur a permis donc d’élaborer de plus grandes missions que ce soit de la propagande, des groupes paramilitaires, des groupes francs, des faux papiers, des filières d’évasion, etc.

Suite à cela, ils ont pu mettre en place des stratégies pour accomplir leurs objectifs. Il faut savoir que leur objectif premier était le renseignement, mais à côté de cela, ils ont aussi mis en place des filières d’évasion des soldats alliés.

En juillet 1940, le général de Gaulle confie les rênes des services de renseignement de la France libre à André Dewavrin. Celui-ci monte alors le Bureau Central de Renseignements et d’Action (BCRA). Cette unité coopère avec les services britanniques qui envoient des agents chargés de se renseigner sur l’ennemi.

Vient ensuite l’intervention des maquis dans l’histoire. Les maquis sont une composante de la Résistance intérieure, son expression militaire. Ils apparaissent fin 1942 et au début de 1943. Des patriotes se regroupent pour combattre l’occupant, les armes à la main, particulièrement en montagne où les caches sont plus sûres.

Ces maquis sont d’une grande importance pour le BCRA car ce sont eux qui allaient principalement former le groupe militaire prêt au combat dans l’avenir. Car rappelons-nous que la résistance est formée, de manière générale, de citoyens villageois cachés qui veulent se battre pour leur liberté tout en restant cachés des ennemis. Cependant, les maquis vont souffrir pendant un long moment car pour Londres, armer les maquis pour les préparer au combat n’était aucunement une priorité.

Les maquis devront donc attendre un long moment avant que Londres envoie enfin des largages aériens d’armes.

Une fois les maquis armés, les combats de libération, en plus des renseignements sur les ennemis, peuvent débuter.

Dès septembre 1943, les résistants entament leurs combats de récupération de territoires importants, que ce soit la libération de la Corse avec l’aide de commandos venus d’Afrique du Nord ou encore la mise en place de plans de sabotage comme la mission Plan Paul qui avait pour but la destruction de dépôts allemands de munitions et de carburant, de harceler les renforts allemands et de préparer l’arrivée des troupes alliées.

Ce qui suit cela est le rétablissement de la légalité républicaine car rappelons-nous que le combat des résistants est aussi contre le régime de Vichy. Il y a donc des comités départementaux et locaux de libération qui sont naturellement constitués de résistants et ce sont donc ces comités-là qui vont se substituer à l’administration du régime de Vichy.

En conclusion, lorsque s’achève la Libération de la France en 1945, on compte environ 20 000 membres tués au combat, 30 000 fusillés et 60 000 déportés dont plus de la moitié sont morts dans les camps. En constatant ces chiffres, cela semble cruel et on se demande si la Résistance n’a pas fourni des efforts en vain durant cette Seconde Guerre mondiale.

Pour se rappeler de leurs faits et gestes, ils ont construit un grand réseau de renseignement contre l’Allemagne nazie, formé des maquis armés, lancé des assauts stratégiques pour ralentir l’ennemi ou bien l’affaiblir, et réussi à rétablir la République et donc apporter un renouveau au sein de la France libre.

La Résistance a donc joué un grand rôle dans le combat contre l’Allemagne nazie mais aussi au niveau politique, même si de nombreux partisans ont été déçus par la mise en place de la Quatrième République puisqu’elle ne correspondait pas exactement à leurs attentes. Mis à part cela, leur présence durant cette période a été d’une grande importance et ce sont des histoires comme les leurs qui sont vite oubliées. Il est donc de notre devoir de ne pas les oublier dans l’Histoire.

Envoyé par: Aryaan SHAHBAZ
Majlis: Muqami

Sources:

https://www.histoire-pour-tous.fr/histoire-de-france/5782-la-resistance-en-france-1940-1944.html#

https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/la-resistance-en-france-en-1944

https://pedagogie.ac-reims.fr/memoire/bac/2GM/sujets/02resistance.htm

https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000000271/ceux-du-maquis.html

https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/les-maquis

https://www.histoire-pour-tous.fr/histoire-de-france/5782-la-resistance-en-france-1940-1944.html#